PVIA Amiens
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Voici quelques interviews d'anciens étudiants de la formation PVIA, aujourd'hui dans la vie active :

Olivier Darracq (promotoion 2007) - Assistant de recherche

Annabelle Bizet (promotion 2009) - Responsable d'expérimentation végétale dans une entreprise de sélection

Thomas Aubert (promotion 2011) - Ingénieur procédés de fermentation

Jeremy Charzat (promotion 2012) - Conseiller agricole dans une coopérative

Mélodie Mehajer (promotion 2012) - Formatrice HACCP, Hygiène et Sécurité

a href="/nosatouts/vuspar/anciens/ressources/interview/interview_duval_romain.html">Romain Duval (promotion 2014) - Chef d’équipe conditionnement


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Interview de trois "anciens" étudiants PVIA



Cyprien KERAVAL, 25 ans, promotion 2007 de l’IUP PVIA :
Chargé de mission pour la qualité des produits biologiques (SYNABIO - Paris)

Laëtitia BALDWIN, 24 ans, promotion 2007 de l’IUP PVIA :
En thèse sur l'effet du froid sur les membranes (Amiens)

Guillaume LEBAS, 29 ans, promotion 2007 de l’IUP PVIA :
En thèse (Amiens)




Quel est votre parcours ?

Cyprien KERAVAL : Après avoir fait Médecine, je me suis réorienté vers un DEUG Science de la Vie et de la Terre. J’ai ensuite intégré l’IUP PVIA en Licence.

Laëtitia BALDWIN : J’ai obtenu mon DEUG Sciences de la vie à la faculté des Sciences d’Amiens puis ma Licence et mon Master à l’IUP PVIA.

Guillaume LEBAS : Une fois l’obtention du baccalauréat, j’ai fais deux premières années de DEUG. Puis J’ai effectué deux années de DEUG, deuxième année. Après cette période universitaire, j’ai travaillé pendant un an en usine. Puis j’ai repris la fac en DEUG, pour enfin, terminer mon cursus universitaire par les trois années (licence, master1 et master2) au sein de l’IUP PVIA d’Amiens.

Pourquoi avez-vous choisi d'intégrer cette formation ?

CK : J’ai choisi l’IUP PVIA à la fois pour des raisons personnelles, et professionnelles. Le côté professionnalisant de la formation m’a beaucoup attiré.

LB : J’ai toujours voulu être professeur des écoles, donc la raison première pour laquelle j’ai choisi d’intégrer l’IUP était d’avoir ma licence pour pouvoir rentrer à l’IUFM. J’aurais pu rester à la faculté, mais je trouvais que l’IUP était beaucoup plus encadré et spécialisé, et c’est cette dimension qui m’a beaucoup plu. J’ai finalement passé les écrits du CAPES avec succès, mais je me suis rendu compte que j’aimais beaucoup la biologie végétale. J’ai arrêté l’IUFM et j’ai continué mon Master. Aujourd’hui j’ai finalement réussi à concilier les deux domaines qui me tiennent à cœur : l’enseignement et le végétal, je dirige des travaux pratiques à la faculté des Sciences et je fais une thèse en parallèle.

GL : Alors comme précisé précédemment j’ai repris mes cours, pour des raisons personnelles. Puis lors d’un des cours de DEUG troisième année, une présentation de l’IUP a été effectuée. Cette formation est spécialisée, professionnalisante par ses stages (environ un an, sur 3 années d’études, plus l’intervention de professionnels), et encadrée. Ces trois adjectifs m’ont donné l’envie d’intégrer l’IUP. C’est un choix que je ne regrette pas !

Que vous a apporté l'IUP PVIA ?

CK : L’IUP a été une expérience plus que positive. L’IUP m’a beaucoup apporté sur le plan personnel. Le fait d’être des petites promos, et d’avoir un nombre important de projets en groupe, aide énormément pour le relationnel. C’est une grande force de l’IUP. Les outils informatiques, les nombreux oraux (notamment les oraux d’anglais de M. Danon et de Mme Catterou), et le travail sur des publications scientifiques, m’ont été d’une grande utilité au sein des différentes entreprises. De plus, j’ai énormément apprécié la confiance que l’on nous a accordée en nous confiant des projets, notamment lors du projet tuteuré de Licence en rapport avec une entreprise. Pour finir, en m’investissant dans l’association de l’IUP :Biomecitec, cela m’a apporté les bases syndicales et de l’organisation pour la suite.

LB : Enormément ! Relationnel, aisance à l’oral, responsabilité, organisation, prise de décision.

GL : La proximité avec les professeurs, le côté professionnalisant, les relations entres les gens, le travail en commun, en groupe, le travail de l’oral via les différentes présentations, les outils informatiques (Access, Excel, …) sont les différents points positifs, les différents atouts que l’IUP m’a permis d’acquérir.

Quels stages avez-vous effectués dans le cadre de votre formation ?

CK : Je suis arrivé à l’IUP avec l’idée que le secteur de l’industrie agroalimentaire était le plus développé. J’ai donc suivi certains modules dans l’optique de poursuivre en industrie agroalimentaire, qui me semblait recruter d’avantage par rapport à la production végétale. Pourtant, au moment d’effectuer mon premier stage, j’ai choisi de le faire chez un maraicher. Cela m’a énormément plu. De plus, je me suis rendu compte lors de ce premier stage, que l’analyse m’attirait beaucoup. J’ai alors choisit mon second stage en fonction. J’ai perfectionné, lors de mon stage de Master 1, mes connaissances en technique analytiques, et me suis senti à l’aise dans ce domaine. A la fin de mon stage, je me suis découvert un gros penchant pour la production biologique. J’ai eu la chance, en fin de cycle, qu’un stage correspondant exactement à mon profil se débloque en Février, chez SYNABIO, le Syndicat National des transformateurs et premiers metteurs en marché de produits biologiques. Le stage de 6 mois s’est très bien déroulé. Le domaine m’a énormément plu, et j’ai obtenu de très bons résultats. Le stage qui ne devait à priori pas déboucher sur une ouverture de poste, s’est conclu par un CDI.

LB : En licence 3, j’ai fait un stage de 3 mois chez Laboulet semences où j’ai fait de la sélection de pois, de lins et de maïs. J’y ai appris des choses très intéressantes en sélection malgré l’ambiance. En master 1, j’ai fait un stage de 2 mois avec Jean-Louis Christen, un passionné de la biologie, dans du maréchage bio aux Hortillons. Je devais chercher une solution pour lutter contre un ravageur. C’était excellent. En master 2, j’ai fait un stage de 6 mois avec Frédéric Dubois sur le métabolisme azoté de la pomme de terre. Ce fut un stage difficile mais c’est là que j’ai eu une révélation : j’adorais ce que je faisais. En parallèle, j’ai passé un concours avec succès pour une thèse sur « Les effets du froid sur la paroi » à Amiens. Je suis actuellement sur cette thèse !

GL : J’aimerai juste préciser avant de répondre à cette question qu’il ne faut pas hésiter à faire des demandes spontanées, faire des propositions, se mettre en avant. Mon premier stage, en licence, je l’ai effectué dans l’entreprise LINEA. Cette entreprise est spécialisée dans la sélection de semences de lin. Ce stage a duré 3 mois, il s’est dans l’ensemble bien déroulé. Ce stage était orienté : recherche en production végétale. Il avait pour but d’obtenir le meilleur lin possible. L’année suivante, mon stage de master 1, également de 3 mois, je l’ai effectué au sein du service régional de la protection des végétaux. Lui aussi s’est également bien passé. J’avais le rôle, situé entre technicien et assistant ingénieur. Le sujet du stage était : Erosion de l’efficacité des fongicides sur l’orge. Pendant ce stage, j’ai effectué différentes visites de champs, afin de déterminer quels sont les différents ravageurs présents en ces lieux et de les dénombrer, donc réalisation de comptages. Les données recueillies lors de ces comptages en champs des ravageurs, sont accessibles par les différents agriculteurs ce qui leur permet d’améliorer leurs cultures. Mon dernier stage, en master 2, je l’ai effectué dans le domaine de la recherche fondamentale, aux cotés de Mme Catterou. Ce stage était accès essentiellement sur de la biologie moléculaire.

Quels sont selon vous les atouts des stages en entreprise ?

CK : Les stages m’ont apporté une certaine confiance en moi. Le fait de réussir un stage et se dire que l’on a apporté quelque chose à l’entreprise est vraiment important. On se sent valorisé.

LB : Se faire un relationnel, avoir une vision de ce qui se passe dans le monde du travail et surtout se rendre compte de ce qu’on a envie de faire.

GL : Les différents stages effectués lors de la formation permettent de se créer un carnet d’adresses, de connaître des gens. Ils permettent de déterminer ce que l’on veut et ce que l’on ne souhaite pas faire dans notre futur travail. Ils nous permettent également de connaître le monde du travail.

Avez-vous des conseils à donner aux étudiants de la formation ?

CK : Je dirais qu’il faut s’appliquer à trouver le bon stage. Il faut s’investir dans la recherche de ce stage. Bien se renseigner sur l’entreprise (savoir ce qui est fait au sein de l’entreprise, connaitre les différents syndicats) avant de postuler, faire un bon CV et une lettre de motivation accrocheuse.

LB : Maitriser les outils informatiques tels qu’Excel, faire des stages à l’étranger et surtout, bien choisir son stage de 6 mois car c’est l’accomplissement de nos études…

GL : Je dirais qu’il faut bien choisir son stage de 6 mois en master 2 car c’est un « accomplissement des études ». Je conseillerais aux étudiants de profiter de la vie.

Concernant la promotion de la formation, auriez vous des choses à suggérer ?

CK : Je pense que la formation devrait faire plus de promotion, de publicité, et pas seulement en Picardie. C’est une formation qui mérite d’être connue et reconnue. Au niveau de l’enseignement, j’aurais aimé avoir des cours sur d’autres filières, telles que les filières biologiques. Je pense qu’il faudrait également développer d’avantage l’oral en anglais, qui s’avère de plus en plus important à l’heure actuelle.

LB : Plus de communication, plus de publicité autour de la formation PVIA.


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